11 octobre – 29 novembre 2015 | Anna Coudray et Bertrand Kurzo « L’art des contraires »

L’exposition « L’art des contraires » propose la rencontre entre deux artistes fribourgeois, Anna Coudray et Bertrand Kurzo.

Anna Coudray est née en 1967 à Fribourg. Elle est orfèvre de métier et depuis 2011 possède son propre atelier. À côté de la création et de la réalisation de bijoux, Anna Coudray se consacre depuis de nombreuses années avec succès à la peinture, au modelage et à la sculpture. Elle compte à ce jour de nombreuses expositions en Suisse et à l’étranger.

Bertrand Kurzo est né en 1963 à Fribourg. Après avoir effectué durant quelques années le métier de carreleur, il devient cantonnier. C’est en exerçant cette profession que l’idée lui est venue de recycler des objets et de les transformer en sculptures. Depuis 2013, c’est lui qui prépare le prix remis aux vainqueurs de la course Morat-Fribourg. Ces dernières années, il a présenté ses œuvres lors d’expositions collectives et individuelles.

Portée par des styles et des arts différents – les sculptures de Bertrand Kurzo et les peintures d’Anna Coudray -, le cœur de l’exposition ouvre un dialogue esthétique qui se décline dans un jeu antinomique teinté d’une ironie subtile.

26 novembre, 19 heures : Visite guidée de l’exposition par Anna Coudray et Bertrand Kurzo.

7 juin – 4 octobre 2015 | « Grenzen/Frontières »

La notion de « frontières » est un thème majeur de réflexion dans de nombreux domaines comme l’histoire, la sociologie, la géographie ou encore la philosophie.

Les frontières ne sont pas de simples lignes de démarcations. En effet, elles peuvent cloisonner, générer des clivages, mais aussi rapprocher, réunir, en fonction des enjeux et du contexte du moment.

L’exposition propose une réflexion autour de trois frontières qui ont marqué notre histoire régionale. Nous évoquerons le thème des frontières confessionnelles et linguistiques (dimension culturelle) ainsi que les frontières territoriales (dimension politique) à travers notamment des objets historiques, des documents d’archives et des interviews.

L’évocation de ces frontières porte avec elle la question de l’identité. Les frontières excluent. Les frontières définissent. Les frontières protègent. Les régions-frontières sont-elles alors des no man’s lands, des zones d’échanges ou de conflits, des ponts entre différentes cultures ?

Pour accompagner et prolonger la réflexion, le musée de Morat accueillera les œuvres de vingt artistes de Visarte-Fribourg : Bernard Bailly, Hugo Brülhart, Georges Corpataux, Françoise Emmenegger, Odile Gauthier, Véronique Grube-Brodard, Josiane Guilland, Julia Huber, Marylène Joye, Pierre-Alain Morel, Augustin Pasquier, Cornélia Patthey, Isabelle Pilloud, Francesco Ragusa, Magdolna Rubin, Flaviano Salzani, Hans Schöpfer, Marie Vieli,  Klakla Wojtek , Catherine Zumkeller.

Ainsi, à côté de pièces historiques, ces artistes proposeront un regard contemporain, parfois intemporel, sur cette problématique.

 

Les Hommes font les frontières…les frontières font les Hommes…

Manifestations :

6 Juin, 18 heures : Vernissage

11 juin, 19 heures : Prof. Dr. Patrick Suter, Université de Berne : « Frontières », Lecture et représentation.

18 juin, 19 heures : Vortrag von Prof. Dr. André Holenstein, Universität Bern: Verflechtung und Abgrenzung. Historische Betrachtungen zur « condition d’être » des Kleinstaats Schweiz.

25 juin, 19 heures : Vortrag von Pascale Schaller, Doktorandin SNF und Alexandra Schiesser, Diplomassistentin, Universität Freiburg : Identität an der Sprachgrenze. Ein linguistischer Blick auf Freiburg und darüber hinaus.

2 juillet, 19 heures : Visite guidée de l’exposition «  Grenzen / Frontières » en compagnie d’Ivan Mariano, directeur du musée

3 septembre, 19 heures : Conférence de Bernhard Altermatt, doctorant, Université de Fribourg : Langues, confessions, structures politiques : Les frontières dans la région des Trois-Lacs et alentours.

10 septembre, 19 heures : Conférence-discussion avec l’historien Jean-Pierre Dorand et le Préfet du district du Lac, Daniel Lehmann : L’identité du district du Lac : hier et aujourd’hui.

11 septembre, 20 heures : Concert de Gustav (Entrée : 30.-).

17 septembre, 19 heures : Führung durch die Wechselausstellung « Grenzen/Frontières », Monika Kohli, wissenschaftliche Mitarbeiterin im Museum Murten.

24 septembre, 19 heures : Conférence de Liliane Meyer Pitton, Dr. des, Université de Berne et Larissa S. Schedel, Doctorante FNS, Université de Fribourg : Vacances au Röstigraben: la valeur de la frontière linguistique pour l’industrie du tourisme.

26 septembre, 17 heures : Journée du bilinguisme : Visite guidée publique „Amüseum“.

1er octobre, 19 heures : Vortrag von Pierre Blanc, Grabungsleiter des Site et Musée romains d’Avenches: Avenches/Aventicum, eine römische Stadt in helvetischem Gebiet.

3 octobre, dès 16 heures : Finissage.

22 mars – 29 mai 2015 | Franz Brülhart « Drowning by colors »

Franz Brülhart est né à Fribourg en 1960 et a passé son enfance à Ueberstorf. Entre 1981 et 1984, il a étudié l’histoire de l’art à l’Université de Berne puis s’est inscrit à l’École Supérieure d’Art Visuel de Genève. Par la suite, il a effectué plusieurs séjours aux États-Unis et a vécu durant quatre ans à Berlin, entre 1994 et 1998, avant de revenir en Suisse. Il est établi actuellement à Berne et son atelier se trouve à Mariahilf, dans le canton de Fribourg. Franz Brülhart a effectué plus d’une vingtaine d’expositions individuelles en Suisse et à l’étranger jusqu’à aujourd’hui. Il a également participé à de nombreuses expositions collectives.

Les dernières œuvres de Franz Brülhart font souvent référence aux quatre éléments : air, terre, feu, eau. Ces éléments s’expriment dans des formes explosives, parfois chaotiques. Dans ses tableaux, l’artiste fait usage de différentes techniques laissant apparaître un certain mimétisme entre le fond et la forme. Les toiles de Franz Brülhart appellent et rejettent, embrassent et repoussent. Elles créent une tension avec son spectateur.

À Morat, Franz Brülhart propose un dialogue puissant entre la force de l’eau et l’éclat des couleurs. L’eau élémentaire, finie et infinie, symbole de vie mais parfois aussi de mort. L’eau du déluge, des guerres… l’eau purificatrice… l’eau, noyée dans les couleurs… comme pour mieux respirer.

Avec une installation sonore proposée par André Rossier : DropInOut

 

 

12 octobre – 7 décembre 2014 | Peter Barth « Valeurs »

Peter Barth est né en 1960 à Zurich et vit depuis l’âge de quatre ans à Chiètres. En 1983, il ouvre un atelier d’art verrier. Avec le temps, il va également se tourner vers la peinture.

Peter Barth a pu présenter ses œuvres dans différentes expositions individuelles ou collectives. De plus, depuis 1983, il ouvre régulièrement les portes de son atelier aux visiteurs. Certaines de ses œuvres sont visibles dans des lieux publics.

Pour cette exposition au musée de Morat, Peter Barth présente plus de septante tableaux ainsi qu’une dizaine de portes. Ses tableaux sont nés de l’inspiration puisée lors de visites de musées effectuées en Suisse ces douze dernières années. Les portes devaient être, quant à elles, une sorte de mise en scène de thématiques chères à l’artiste. Or, petit à petit, elles se sont rattachées au thème de l’exposition : l’humanité et les valeurs intérieures de l’Homme.

Les œuvres exposées proposent un dialogue entre différentes notions :

 

L’Esprit – La Matière

Le Moi – La Communauté

L’Art – L’Histoire

31 mai – 5 octobre 2014 | « In Vully veritas »

Une exposition sur la vigne et le vin dans le Vully

 

Même si aucun écrit de l’époque ne l’atteste, on doit probablement l’apparition de la culture de la vigne dans le Vully aux Romains. Les premiers documents mentionnant une activité viticole dynamique datent du Moyen Âge. La vigne faisait partie de l’économie locale. Les pentes ensoleillées du Vully et son vin étaient déjà appréciés à l’époque. Pour les siècles qui suivirent le Moyen Âge, nous trouvons entre autres de nombreux actes notariés qui témoignent d’une activité viticole constante.

Durant le dernier quart du 19ème siècle, des conditions climatiques particulièrement difficiles ainsi que l’arrivée de maladies comme l’oïdium et le mildiou déclenchèrent une crise de la viticulture. Cette crise atteignit aussi la région viticole du Vully. Le phylloxéra, insecte qui ravagea le vignoble européen durant la seconde moitié du 19ème siècle, fit quant à lui son apparition dans le Vully au mois d’août 1903. La crise viticole se poursuivit ainsi au début du 20ème siècle.

Peu à peu, la viticulture se mécanisa. Le remaniement parcellaire qui eut lieu de 1962 à 1992 permit, notamment par un regroupement raisonné de petites parcelles, des travaux de drainages et de nouveaux chemins accessibles aux machines, une amélioration notable de la culture de la vigne. Cela eut un impact positif sur la qualité des vins.

En 2012, l’association des encaveurs du Vully vaudois et fribourgeois fut créée. Un de ses premiers objectifs fut de garantir une AOC aux vins de la région. En 2014, l’association des encaveurs compte 24 membres répartis sur le territoire vaudois et fribourgeois.

Les vins du Vully connaissent aujourd’hui un succès grandissant. Les cépages principaux demeurent le chasselas, pour le blanc, et le pinot noir, pour le rouge. Parallèlement à ces deux cépages, diverses spécialités ont gagné en importance ces dernières années.

Différents thèmes seront présentés dans cette exposition : localisation et survol historique, vendanges, travaux dans la vigne, travaux en cave. Les portraits des 24 membres de l’association des encaveurs du Vully vaudois et fribourgeois seront eux aussi exposés.

Les visiteurs pourront ainsi admirer plus de 80 clichés effectués dans le Vully entre l’année 2013 et 2014 par le photographe fribourgeois Nicolas Brodard. Pièces historiques, documents d’archives et anciens clichés viendront entre autres compléter l’exposition.

 

 

23 mars – 22 mai 2014 | Josiane Guilland « Entre les plis du temps »

Si Josiane Guilland a passé les vingt premières années de sa vie au bord du lac de Bienne, voilà trente ans qu’elle habite et travaille au bord du lac de Morat.

Josiane Guilland a effectué sa formation artistique à l’École d’Arts visuels de Bienne. Ses travaux d’illustration lui ont valu deux bourses fédérales.

Membre de « Visarte Fribourg », Josiane Guilland a présenté ses œuvres lors d’expositions collectives ou personnelles. Après avoir enseigné de nombreuses années les arts visuels au Collège Sainte-Croix de Fribourg, elle choisit de reprendre sa liberté pour se consacrer entièrement à ses projets de création.

L’exposition présente une suite de cheminements qui se croisent et se complètent, un dialogue entre passé et présent que reflète le miroir des lacs dans une vision intemporelle du monde.

Six plissements du temps établissant un lien avec les collections du Musée composent le champ d’exploration de l’exposition :

écriture végétale –  marécages – jardins secrets – charmes barbares – fenêtres de l’aube – mouvance

 

26 octobre – 8 décembre 2013 | Sandra Mumprecht « Esprit & Nature »

Sandra Mumprecht est née à Zurich en 1982. Elle vit depuis l’âge de cinq ans dans la région de Morat. Passionnée de photographie depuis onze ans, elle a commencé à travailler en tant que photographe indépendante en 2008.

Son travail recouvre trois domaines d’expression : les photographies de paysages, les travaux de studio et les reportages. Par ses clichés, elle recherche à éveiller des émotions et à offrir au public un regard différent sur le quotidien. Ainsi, à travers des compositions d’images et des jeux de lumière, elle laisse apparaître le côté particulier et esthétique d’un moment. Elle est fascinée par la nature. Sandra Mumprecht aime beaucoup voyager et profite de ses séjours à l’étranger pour faire de grands reportages.

La photographie de paysage lui apporte des moments de sérénité et de liberté. Bon nombre de ses travaux reflètent ses états d’âme. Souvent, elle est à la recherche de paysages atypiques.

Jusqu’à aujourd’hui, Sandra Mumprecht a réalisé plusieurs expositions dans la région de Morat et dans ses environs. En 2008, elle a été engagée par le Deutschfreiburger Heimatkundeverein pour effectuer le travail photographique du livre concernant la rivière Bibera «Biber, Brütschen, Badende».

 

 

 

 

8 juin – 20 octobre 2013 | « 80 ans de Morat-Fribourg »

La course Morat-Fribourg a été créée pour rappeler la victoire des Confédérés et de leurs alliés sur l’armée de Charles le Téméraire le 22 juin 1476 à Morat. La tradition rapporte qu’un coureur fut envoyé à Fribourg, un rameau de tilleul à la main, pour annoncer cette victoire. Une fois arrivé sur place, il s’écroula, exténué. Le rameau de tilleul fut planté et donna plus tard naissance à un arbre.

Cette bataille a été un élément fondamental dans le processus d’intégration du territoire fribourgeois dans la Confédération qui eut lieu quelques années après, en 1481.

L’idée d’une course rappelant le parcours du messager se rendant de Morat à Fribourg apparaît déjà au début du 20ème siècle. Mais c’est seulement en 1931 qu’un certain Adolphe Flückiger, peintre bernois et coureur à pied, décide de refaire le parcours, un rameau de tilleul à la main. Cela ne va pas passer inaperçu. Sa rencontre avec Beda Hefti, fondateur du club athlétique de Fribourg en 1932, sera fondamentale. Sous l’impulsion des deux hommes, l’année suivante, le 25 juin 1933, la première course officielle Morat-Fribourg a lieu. Elle réunit 14 participants et voit la victoire du Bâlois Alexandre Zosso en 1h01’00. L’épreuve se court alors sur 16,4 km et l’arrivée est située à la hauteur du tilleul, près de l’Hôtel-de-Ville à Fribourg. En 2013, nous fêtons donc les 80 ans de la plus ancienne course populaire de Suisse. En 80 ans, des milliers de personnes ont pris part à cette compétition qui incite de nombreuses personnes à mettre et à remettre leurs chaussures de course à pied.

La course Morat-Fribourg n’a bien évidemment plus le ferment patriotique qu’elle contenait à ses débuts. La plupart des coureurs n’ont plus en tête la bataille de Morat et le messager porteur de la nouvelle de la victoire lorsqu’ils foulent la route qui doit les amener à Fribourg. Néanmoins, certains aspects traditionnels demeurent et donnent à cette course un caractère particulier. Cette course fait partie du patrimoine fribourgeois et, dans une plus large mesure, du patrimoine helvétique. L’exposition n’a pas comme objectif de faire un simple éloge de la course. Elle veut plutôt montrer l’évolution d’un phénomène, à travers le temps, à travers différentes thématiques, de ses origines à aujourd’hui.  

Quelles sont les grandes figures qui ont marqué la course ? Depuis quand les femmes sont-elles autorisées à prendre part à cette compétition ? Comment la course a-t-elle évolué au niveau logistique ? Voici quelques-unes des questions qui seront abordées.

La base de l’exposition est composée de photographies venant de différents fonds. À côté des photographies, des documents historiques de la télévision compléteront l’exposition. Des objets et pièces en lien avec l’histoire de Morat-Fribourg (coupes, médailles, diplômes, systèmes de chronométrage) seront également présentés au public.

 

 

24 mars – 31 mai 2013 | « Les rives du lac de Morat : hier et aujourd’hui »

Alfred Rehfous (1860-1912)

Né à Genève en 1860, Alfred Rehfous fait ses études à l’Ecole des Beaux-Arts de Genève où il suit les cours de Barthélemy Menn, un des grands maîtres de la peinture de paysage en Suisse. Entre 1880 et 1889 il poursuit sa formation à Paris auprès d’Alexandre Cabanel et de Jean-Joseph Benjamin-Constant. Très tôt, il se destine à la peinture de paysage. Durant la dernière décennie du 19ème siècle, Alfred Rehfous réalise de nombreux tableaux du canton de Genève, du Pays de Vaud, du lac de Morat, du Valais et de la France voisine. Mais c’est surtout le Valais qui l’attire et il s’y rend à de fréquentes occasions. Il rencontre ses collègues peintres à Savièse et fera partie des importants groupements d’artistes connus aujourd’hui sous les noms d’Ecole genevoise de peinture et d’Ecole de Savièse.

Entre 1884 et 1911, Alfred Rehfous accrochera ses œuvres dans plus de septante expositions, pour la plupart collectives, notamment en Suisse mais également en France, en Allemagne et en Italie.

 

Bernard Bailly

Né en 1949 à Genève, Bernard Bailly est diplômé de l’Ecole des Beaux-Arts de Genève (1974), membre de la Guilde suisse des peintres de la montagne (2011) ainsi que membre de VISARTE (2012). Parallèlement à son activité artistique, il enseigne les arts plastiques au Collège Saint-Michel à Fribourg.

En 2008, délaissant l’agitation de la ville, il entreprend une production de toiles grands formats ayant pour sujet les lieux les plus pittoresques de Suisse.

Par son origine, sa formation et sa pratique de la peinture de paysage, Bernard Bailly revendique une partie de l’héritage de la célèbre Ecole genevoise des peintres de paysage.

Les travaux d’Alfred Rehfous découverts lors de l’exposition de Savièse en 2012 vont inspirer Bernard et Janet Bailly à suivre ses pas sur les rives du Lac de Morat.

www.bernardbailly.ch

 

Janet Bailly

Née en 1956 à Scarborough dans le Yorkshire, Janet Bailly, comme beaucoup d’Anglais, peignait des aquarelles durant son temps libre. C’est la rencontre avec le peintre Bernard Bailly qui a encouragé Janet à un nouveau départ, dans la vie comme dans son art. En plein air toujours, mais désormais avec un chevalet, une toile et de la peinture acrylique, Janet Bailly aime à capturer l’atmosphère particulière d’un paysage. Sous le soleil ou secouée par le vent, s’adaptant à l’évolution rapide des conditions de lumière ou suivant le mouvement incessant des nuages et des ombres, Janet Bailly tente de traduire dans ses œuvres la magie des paysages qu’elle repère.

Sa passion l’a menée sur les rives du lac de Morat.

www.janetbailly.ch

 

 

 

9 septembre – 2 décembre 2012 | ann lee

ann lee travaille depuis 30 ans comme artiste multimédia indépendante.

Dans ses œuvres, on ne trouve pas de séparation nette entre les diverses disciplines créatrices et les tableaux, livres, films, cartoons et objets de la vie quotidienne (tissus de cuisine, literie, meubles, vaisselle, cartes postales, calendriers etc.) qu’elle a créés au fil des années.

Au centre de ses réflexions se trouvent les côtés sombres et ambigus de l’être humain.

ann lee s’intéresse aussi beaucoup aux portraits. Elle a étudié les œuvres des grands maîtres du passé et d’artistes plus contemporains. Dans ses propres travaux, elle essaie toujours de donner de nouvelles formes aux portraits qu’elle peint.

Les mots sont eux aussi un élément central de ses œuvres. Ainsi, de nombreux tableaux sont accompagnés de textes souvent farfelus et bizarres. ann lee est passionnée par les petites histoires qu’elle décline sous différentes formes (films, images, mots).

Bon nombre de ses travaux contiennent des traits volontairement exagérés ou des caricatures ce qui peut provoquer chez l’observateur, un sourire, même pour des thèmes au contenu sérieux et tragique.

ann lee est connue par beaucoup de monde pour ses tableaux d’anges destinés aux chambres d’enfants.

Elle vit avec son époux et partenaire de travail, Peter Zwirner, à Morat.