24 juin – 2 septembre 2012 | Hans Schöpfer

Hans Schöpfer est né en 1940 à Schüpfheim dans le canton de Lucerne. Il a effectué des études universitaires à Paris, Lucerne, Rome, Bâle, Munich et Mexico. Il a enseigné et a été responsable de recherche à l’Université de Fribourg dans le domaine de la politique de développement et de la théologie interdisciplinaire. Il est l’auteur de plus de 30 publications qui touchent différents domaines (science, essai, littérature générale). Il est également l’auteur et le réalisateur de documentaires ayant pour sujet des problèmes de société qui concernent l’Amérique latine. Pendant plusieurs années, Hans Schöpfer a travaillé comme expert dans des institutions de coopération internationale, en Europe et en Amérique latine. Il a aussi eu une activité de journaliste radio/télé, en français et allemand, en Amérique latine.

Depuis 1994, son activité s’est principalement tournée vers la sculpture et l’écriture. Dans le domaine littéraire, il s’est concentré sur des textes courts : petites histoires la plupart du temps non publiées, récits humoristiques, satires, contes, fables, ébauches de scénarios, gloses, textes à caractère lyrique, slams, brèves réflexions et nombreux aphorismes (plus de 12000). Son activité artistique comprend quant à elle plus de 3200 pièces.

Hans Schöpfer a obtenu différentes bourses de recherche et a remporté des prix pour ses travaux littéraires, artistiques et photographiques, en Suisse et à l’étranger.

24 mars – 17 juin 2012 | Hans Wildanger (1888-1968)

Hans Wildanger 1888-1968

Une ville et son lac. Photographies de Morat et de ses environs (1916-1965).

Hans Wildanger est né le 29 mars 1888 à Zurich. Durant sa jeunesse, il se lie d’amitié avec Reinhold Kündig (1888-1984) et Paul Bodmer (1886-1983), avec lesquels il fait des excursions de dessin. Une fois sa scolarité obligatoire terminée, Hans Wildanger fait un apprentissage de mécanicien de précision puis suit une formation pour devenir électrotechnicien. Durant la Première Guerre Mondiale, Hans Wildanger, alors âgé de 28 ans et engagé comme télégraphiste dans l’armée, vient à Morat et fait la connaissance de Emma Haas. Celle-ci tient un magasin d’articles de pêche et de tabac situé dans la Rue Principale. Finalement, les deux se marient en novembre 1916. Hans Wildanger devient le collègue de travail de son épouse et fait alors de la photographie, son métier. Il aménage dans le magasin de son épouse un coin destiné à cette activité. Il vend des appareils et du matériel photographiques, développe des films et fait des agrandissements. Il reçoit divers mandats allant de clichés d’objets, de monuments architecturaux, d’intérieurs, de lieux ou encore de paysages.

Hans Wildanger se lie d’amitié avec Fritz Willenegger, avocat et pour une certaine période également syndic de la ville, et encore avec Ernst Flückiger, enseignant à l’école secondaire, avec lequel il va faire un long voyage en Italie durant les années 30. Durant cette même période, il va publier plusieurs travaux qui ont Morat pour thème.

Au mois de mars 1946, Emma, l’épouse de Hans Wildanger, meurt. Peu après, il fait la connaissance de Hedy Burla qui travaille en tant que vendeuse dans la papeterie voisine de son atelier. Ils se marient au mois d’août de l’année suivante. En 1948, de ce mariage, naît une fille, Elisabeth, avec laquelle Hans va passer beaucoup de temps. Les années passent. Le travail en laboratoire devient de plus en plus dur. Hans Wildanger transmet des mandats à Carl Jost qui est établi à Berne. Il abandonne lentement aussi les commandes de clients mais continue à photographier à titre privé.

Hans Wildanger meurt en 1968. Son épouse Hedy continue à gérer le magasin mais ferme l’atelier de photographie. Finalement, elle cède le magasin en 1989. Les archives sont alors récupérées par leur fille Elisabeth.

L’exposition proposée par le musée de Morat présente l’œuvre photographique de Hans Wildanger dans toute son étendue. Elle comprend des clichés illustrant l’attachement du photographe à Morat ainsi qu’une large palette de mandats ou de travaux libres exécutés lors de sa période d’activité de 1916 à 1965 environ.

7 août – 30 octobre 2011 | « Sel – bien plus que du NaCl »

La vie quotidienne est inconcevable sans ce granule de sel  connu sous le symbole chimique NaCl. De posséder suffisamment de sel n’était pas chose évidente. Cet or blanc fut durant des siècles une vraie richesse pour laquelle des guerres ont été menées. Une lutte serrée pour son monopole débuta. Le recueil du sel était lié à un travail ardu. C’est aux côtes, dans les mines et par la cuisson de saumure que fut extrait le sel. Jusqu’à la découverte des couches de sel à Schweizerhalle en 1836,  il a dû être importé de l’étranger. C’est la Bourgogne qui approvisionnait Berne et Fribourg. Jadis, un chemin de transport de la saline de Salin-les-Bains passait par Morat. Le sel était perçu dans les religions comme un cadeau divin. Dans les croyances populaires, il servait à se protéger du diable et des sorcières. Jusqu’à ce jour, dans les légendes, les contes et les dictons, il joue encore un rôle important.

27 mars – 3 juillet 2011 | Émile Angéloz

Emile Angéloz est né le 3 octobre 1924 à Fribourg. A 16 ans, il débute sa formation dans l’atelier de lithographie de Charles Robert et chez le verrier Kirsch. Il suit également des cours au Technicum, puis fait un apprentissage chez les marbriers Prince et Lambert. Après une formation de sculpteur au Technicum de Fribourg, Emile Angéloz séjourne en France, en Espagne et en Italie où il s’initie à la taille des marbres. En 1957, il est membre fondateur du Groupe Mouvement. De 1958 à 1991, l’artiste est membre de la section fribourgeoise de la SPSAS (Société des Peintres, Sculpteurs et Architectes Suisses). En 1958 et 1964, il reçoit la Bourse fédérale des beaux-arts, suivie, en 1960, du Prix d’encouragement de la Commission fédérale des beaux-arts. Ses premières sculptures sont figuratives, mais bientôt il se dirige vers l’abstraction. Avec son frère Louis Angéloz, il réalise plusieurs aménagements religieux. Le Musée d’art et d’histoire Fribourg organisa en 1986 une importante rétrospective de son œuvre. Emile Angéloz vit et travaille à Corminboeuf (FR).

5 septembre – 31 octobre 2010 | « ALIENATOUR : LE RETOUR est un projet de l’association CHARLATAN »

ALIEN ATOR : le Retour est un projet de l’association charlatan avec : Al Comet / Stéphanie Baechler / Jean-Daniel Berclaz / Jean-Luc Cramatte / Diana Dodson / Jean-Damien Fleury / Christiane Hamacher & Primula Bosshard en collaboration avec Kobi / Samuel Herzog / Kiripi Katembo / Isabelle Krieg / Reto Leibundgut / Schangli & Annet / Nika Spalinger / Marcelle Stähelin / Olivier Suter / Javier Téllez / Fabian Marti / Mega Mingiedi / Alain Polo   charlatan est un groupe de recherche qui crée, sélectionne, suscite et produit des projets dans le domaine des arts visuels contemporains. L’association domiciliée à Fribourg favorise le dialogue entre les disciplines artistiques et d’autres activités humaines, ainsi qu’entre les cultures. Un intérêt soutenu pour la vie fribourgeoise d’hier et d’aujourd’hui ainsi que pour les nombreux liens établis avec l’Afrique au long des décennies a engendré le projet ALIEN ATOR . L’objectif : renouveler les regards sur les notions de partage culturel et d’identité et en décrypter les mécanismes. Après avoir tourné à Fribourg et à Berne en 2009 (ALIE NATOR ON TOUR ), le projet revient cet automne en Suisse dans une version spécialement développée pour Morat (ALIEN ATOR : LE RETOUR ) alors que des adaptations de l‘exposition d‘origine font escale à Kinshasa et à Lomé.

13 juin – 1er août 2010 | Raymond Meuwly

Originaire de St-Antoni, Raymond Meuwly naît à Lausanne le 23 mars 1920. Durant son enfance, Meuwly a toujours dessiné. A l’âge de 12 ans, à la Noël 1932, il reçoit sa première boîte de peinture qui contient 5 godets de gouache. En 1943, il épouse Emma Salzmann. Le couple s’installe en 1944 dans la maison que le père d’Emma a fait construire  à l’entrée ouest de Morat et qui comprend la laiterie familiale. En 1946, il se lie d’amitié avec le peintre Fernand Giauque (1895-1973), qui habite le village voisin de Montilier, dont l’influence se fera sentir dans son œuvre abstraite. En 1957, il apprend que la commune de Misery est sur le point de faire raser, par l‘armée, son manoir qui menace de tomber en ruines. Il acquiert ce manoir délabré lors d’une mis aux enchères, le sauvant in extremis de la démolition. En 1958, il reçoit la Bourse fédérale des beaux-arts. En 1965, un infarctus, suivi d’une hémorragie cérébrale, l’oblige à modifier sa façon de travailler. Il renonce aux supports de bois, trop lourds, et reprend la toile qu’il couvre de motifs macabres. Pour des raisons de santé, il s’établit en 1971 avec son épouse à Ascona où il loue une petite maison au bord du lac. Il retourne définitivement en 1978 au manoir de Misery où il avait gardé, durant son absence, un petit appartement à son usage personnel.Raymond Meuwly décède le 21 mai 1981 à Fribourg et est incinéré dans l’intimité.

17 septembre – 1er novembre 2009 | Iseut Bersier

Iseut Bersier, née en 1935 à Olten, vit et travaille à Muntelier. Après sa formation d’enseignante elle étudie de 1961 à 1968 l’aquarelle, le dessin et la composition à l’Ecole d’Arts appliqués de Berne. Lors d’un séjour de trois années à Paris, elle poursuit sa formation à l’Ecole d’Art de la Ville de Paris et à la Grande Chaumière. La musique fait aussi partie de sa vie: elle a obtenu deux diplômes d’organiste au conservatoire de Fribourg. L’œuvre d’Iseut Bersier est perçue comme l’expression de la joie de vivre qui l’habite. Les couleurs fraîches, franches et claires, sont propres à son œuvre. Des silhouettes de femmes affirmées, des paysages poétiques, des lieux au flair méditerranéen sont parmi ses thèmes artistiques favoris. «… et il y’a aussi toujours cette nécessité intérieure de m’exprimer, de peindre et de faire de la musique, pour mettre en lumière la profusion qui m’habite. Je pense que cela ne finira jamais vraiment.»

29 mars – 16 août 2009 | « Sorcières : Imaginées et persécutées dans le canton de Fribourg »

Du 15ème au 18ème siècle des femmes considérées comme sorcières ont été brûlées dans toute l’Europe. Dans le canton de Fribourg aussi, beaucoup de femmes et d’hommes ont été accusés et punis pour délit de sorcellerie. Au Moyen-Age les être humains étaient impuissants face aux malheurs comme les catastrophes naturelles ou les épidémies. Ils étaient tout autant incapables de s’expliquer rationnellement les coups du destin. Des innocents ont donc été inculpés pour avoir porté dommage à des individus et des animaux par le biais de la magie et de pactes avec le diable. L’image d’une conjuration démoniaque dirigée contre la chrétienté et devant par tous les moyens être exorcisée était très courante. L’exposition offre un aperçu sur les représentations traditionnelles de sorcières étroitement liées à la magie, la foi religieuse et la superstition. Des œuvres graphiques, des documents originaux, des stations sonores et des objets illustrent l’obscession publique de la chasse à la sorcière et le cruel chemin d’une femme accusée, jugée et conduite au bûcher. Quelques fenêtres ouvertes sur le présent interrogent sur la superstition, la sorcellerie et la torture au 21ème siècle.

15 juin – 2 novembre 2008 | « Archéologie et autoroute A1 dans le Moratois »

Préalablement à la construction de l’autoroute A1 dans le canton de Fribourg, le Service archéologique a effectué, entre 1975 et 2000, des fouilles archéologiques sur le tracé de la future route nationale. Entre Ried près Chiètres et Courgevaux, soit sur le tronçon de l’A1 qui touche le district du Lac, vingt sites ont fait l’objet de recherches approfondies. Par le biais de quelques fouilles, cette exposition retrace environ 10’000 ans de l’histoire de l’occupation du Moratois, depuis le Mésolithique jusqu’au Haut Moyen Age.

30 mars – 2 juin 2008 | Pierre-Alain Morel « Travaux récents »

Pierre-Alain Morel, né en 1966, vit et travaille à Villaz-St-Pierre (FR). En parallèle de son activité artistique il enseigne au Cycle d’Orientation de la Région de Morat. Depuis sa première exposition en 1987 Pierre-Alain Morel a réalisé plus de 20 expositions personnelles et il a montré ses oeuvres dans plusieurs expositions collectives. En 1991, il obtient une bourse de la ville de Paris lui permettant de passer une année dans la Cité des Arts. Pierre-Alain Morel articule son travail autour de la ligne, de la couleur et des surfaces e cherche à créer des tensions entre ces éléments. Il réalise aussi des collages en utilisant des illustrations de magazines. Il rapproche ces images, les colle et les déchire, puis nous les livre par un processus finalement assez proche de sa peinture.